Définitions

Festival Tango St Geniez d'Olt ·

Quelques définitions...

du vocabulaire du TANGO, entre deux pas, dans les pauses, parmi les émotions, que le guideur et le suiveur (leader et follower, femme et homme) utilisent pour déambuler subjectivement dans l'univers de la Milonga au gré de leurs fantaisies. Plus de 7 entrées, investigations, références communes ou non pour partager une passion sans exhaustivité ni conservatisme...


ABRAZO

(enlacement des partenaires, embrassement, la prise dans les bras, l’étreinte)
Position avant de débuter un Tango avec diverses variantes en fonction du style de tango (Voir Milonguero, Canyengue, de Salon, etc.), la position de danse. La manière de se prendre dans les bras. La distance entre les corps : fermé ou ouvert, voire flexible). L'essence même du tango pour les danseurs, souvent un mythe, un secret, une intimité. Ce court instant est un moment de danse, où l'on s'approche l'un de l'autre sans se précipiter, moment où l'on s'installe dans une posture ajustée à la morphologie de l'autre.
Cette posture peut donc changer selon le partenaire : l'ABRAZO peut être à se pâmer ou si peu confortable ou pire insignifiante. Épaules relâchées, La main droite du guideur enlace son partenaire, la position de cette main dans le dos changeant selon la posture. De l'autre côté, la poignée de main, bien que tonique, la plus souple possible pour pouvoir chercher la conscience, la sensation du buste de l'autre. Les coudes sont aussi relâchés et vers le bas. Cette poignée de main n'est en principe jamais plus haute que l'épaule.
L'ABRAZO est une technique, une philosophie, un déterminant esthétique à la base de la connexion qui sert au guidage. L’ABRAZO est la manière dont le danseur danse son Tango. Il n’existe pas un ABRAZO, mais des ABRAZOS qui varient selon le style de Tango pratiqué. Il est élastique et change de manière continue entre les figures. Les danseurs milonguero ne rompent jamais l'ABRAZO : le visage et le buste se touchent par un contact qui permet au guideur de communiquer avec sa partenaire et de la guider.
L'ABRAZO définit le tango, depuis le XIXe siècle, pour être la 3e danse à utiliser l'enlacement révolutionnaire depuis la valse dès 1830, puis la polka mais le tango invente l'improvisation au gré de la musique. Guider et suivre demandent une communication inédite entre les partenaires, une intimité physique qui fait le charme du tango et qui fera scandale.
Depuis les années 1990, l'ABRAZO abierto (ouvert) avec la main du suiveur en prise sous le biceps du guideur et les corps séparés diffère de l'ABRAZO cerrado (fermé) avec des corps face à face ou légérement en V, les visages parallèles ou le front du suiveur contre le visage ou la poitrine du guideur, des corps indissociables qui cristallisent les passions, rendant le tango singulier parmi les danses de couple. Le tango ne se danse pas la main dans la main mais à bras-le-corps, les bras enveloppants, une proximité charnelle tout en restant loin. (Voir Connexion)

ADELANTE

(en avant ; devant ; avancez).

ADORNO

(ornement, fioriture, embellissement, décor)
C'est un mouvement plus ou moins complexe, exécuté par les danseurs et danseuses de tango dans un but esthétique ou afin de donner une interprétation personnelle de la musique. Ce mouvement ne se substitue pas au guidage (Voir Guidage), en revanche, il donne du relief et de la texture à la technique pure.
Les ADORNOS sont pratiqués aussi bien par le guideur que par le suiveur, néanmoins chez ce dernier, ceux-ci sont souvent enseignés à l'occasion de cours spécifiques dits de "technique femme".
Le suiveur, avec la jambe qui n’a pas le poids du corps peut enjoliver la danse sans changer l’improvisation du partenaire. (Voir Firulete). Petite variante introduite, dans le mouvement des pieds ou des jambes au cours de la marche, de l'exécution d'une figure ou même à l'arrêt et qui donne un effet esthétique sans perturber le déplacement du partenaire.

AGE D'OR

Correspond à la période 1940-1955 considérée comme la plus riche au niveau artistique avec pléthores d’orchestres. Quelques noms : Juan D’ARIENZO (1900-1976), Carlos di SARLI (1903-1960), Edgardo DONATO (1897-1963), Aníbal TROILO (1914-1975), Ricardo TANTURI (1905-1973), Rodolfo BIAGI (1906-1969), Alfredo GOBBI (1912-1965), Ángel D’AGOSTINO (1900-1991), Alfredo de Angelis (1912-1992), Osvaldo FRESEDO (1897-1984), Miguel CALO (1907-1972), Osvaldo PUGLIESE (1905-1995), Horacio SALGAN (1916-2016), Osmar MADERNA (1918-1951), Hector VARELA (1914-1987), Enrique RODRIGUEZ (1901-1971), etc. C'est un terme employé pour désigner la période de faste pour le tango et de prospérité pour le pays de la mort de Carlos GARDEL (1890-1935) en 1935 et de la mutation rythmique opérée par Juan D'ARIENZO jusqu'à la chute de Juan PERON en 1955. Le tango est une danse de divertissement et une production des orchestres avec chanteur. Le tango revient après une période de déclin après la crise de 1929 et la mort de Gardel dans les années 1940, comme un phénomène populaire de masse comme dans les années 1920 grâce à la radio, à l'industrie du disque et au cinéma. Le nombre d'orchestres, les lieux de bas et les nouveaux répertoires augmentent et portent le tango à son zénith. A la fin des années 1940, plus de 600 orchestres et plusieurs milliers de musiciens font sortir le tango des salles de cinéma, des cafés et confiterias. On danse de 18h à 22h au son des orchestres féminins, des juke-box et des disques inventés en 1948. La poésie des paroles du tango connait son apogée avec Homero MANZI (1907-1951), Enrique CADICAMO (1900-1999), Enrique Santos DISCIPOLO (1901-1951), Homero EXPOSITO (1918-1987), etc. Les arrangeurs adaptent la musique à la piste de danse. Le chanteur prend alors sa place comme un instrument à part entière dans l'orchestre. Les voix de Francisco FIORENTINO (1905-1955), Raul BERON (1920-1982), Roberto RUFINO (1922-1999), Alberto CASTILLO (1914-2002) ou d'Angel VARGAS (1904-1959) sont réclamés partout et ils se mettent à interpréter de manière théâtrale avec les orchestres qui travaillent en permanence sur les deux rives du Rio de la Plata avec des supporters. Ce n'est pas la tangomania parisienne des années 1910 dans les capitales européennes mais un mode de vie pour la plupart des gens.

L'idéologie populiste encourage les créations nationales à la radio avec des quotas de diffusion de musiques étrangères jusqu'à l'arrivée au pouvoir de Juan PERON (1895-1974) en février 1948. L'Etat intervient pour soutenir la culture nationale. Les classes populaires s'approprient le tango avec des réseaux de quartier dans une solidarité prolétarienne depuis le début de l'exode rural dans les années 1930. L'Eglise ne voit pas d'un bon oeil la réputation de débauche du tango dans l'ambiance laïque de la classe moyenne. Le tango des salons, des confiterias (bars-salons de thé), des cervecerias (brasseries), des bals de carnaval, des pique-niques du dimanche, des fêtes familiales, des kermesses, des bals de charité, des clubs sociaux et sportifs (deportivos), des salons des associations d'entraide par nationalité, des auditorium de radios, des bals de marques de produits, du quotidien El Mundo ne traverse pas toutes les classes sociales, il est jugé comme un divertissement populaire et méprisé par l'oligarchie bourgeoise. En 1941, une piste couverte est inaugurée à Boca pouvant accueillir 15 000 couples.

Un bal a au moins deux orchestres, une tipica et une caracteristica pour jouer tangos, valses, milongas et paso doble, fox-trot, boléros, jazz. L'un joue souvent 8 morceaux et l'autre deux morceaux d'affilée et s'arrêtent cinq minutes pour laisser le temps aux danseurs de se désaltérer ou de changer de partenaire, dans une pause ancêtre de la cortina. Tout le monde peut ainsi danser, le 2e orchestre, de caractère, anime la fête. Chaque orchestre typique cité au début de l'article joue dans son club de football, d'étudiants ou autre. Jusque dans les années 1960, l'orchestre se présente dans un seul bal par nuit et joue souvent de tout, comme un orchestre de variété dans un bal populaire. Les milongueros n'apprécient pas cette musique de divertissement qui est trop simple pour permettre une création chorégraphique. Une centaine de bals bon marché ont lieu chaque dimanche d'été dans les années 1940 dans la province de Buenos Aires et de Montevideo de jour comme de nuit. La demande de piste de danse de 8000 mètres carrés, 2000 tables et 8000 chaises, par exemple, est forte pour un prix modique de 0.5 peso l'entrée pour les femmes, 1.5 pour les hommes le soir car dans l'après-midi on danse gratis.

La danse est un loisir, un lieu de rencontres entre les sexes, entre les danses populaires, entre les classes sociales. Même si le droit de vote est accordé aux femmes en 1947 en Argentine, en 1932 en Uruguay, les jeunes filles ne vont pas danser sans chaperon, tante, soeur ou mère et les frères veillent au grain car ils savent que le tango, par l'intimité qu'il implique, est un danse de perdition. Les hommes guignent avec la mirada, tous azimuts, en respectant les familles, les codes, pour que les jeunes filles ne perdent pas leur réputation, leur rang et leur âmes dans les nuits des années 1940. Seules les "putes" sortent seules la nuit pour danser un tango machiste avec un "aventurier" éphémère. Etre appelé "milonguero" devient une insulte, car synonyme de noctambule, acharné pour être le meilleur, être reconnu, avec les yeux cernés le matin, homme ou femme, qui ne pense qu'à ça, invente des pas nouveaux et est insouciant. Les hommes s'entraînent entre eux, alternent les rôles, pour mieux guider les femmes dans les pratiques, les milongas et les bals en fin de semaine. Tous les quartiers ont leurs clubs pour danser, parfois dans des endroits étroits, avec des petits pas collés-serrés, avec un maître de tango et un style de tango.

C'est le règne du tango salon dont toutes les bases sont inventées : croisé, tour, boleo... dont la piste s'organise en ligne de danse, où le style orillero de la banlieue devient mal famé, dont les fous furieux tournent et virevoltent. Dans les années 1950, les clubs écoutent de la musique enregistrée et sont bondés, les personnes resserrent leur abrazo et le style milonguero est né. Les danseurs se font la compétition pour briller, pour se croire le meilleur et pour inventer une figure nouvelle.

L'âge d'or se termine avec le mandat présidentiel de Juan PERON (1895-1974) de 1948 à 1955 et le retour des militaires qui rejettent les valeurs nationalistes et le tango qui en fait partie. L'engouement fait place à un sommeil forcé devant la culture américaine, le rock'n'roll. La mode de la culture folk des différentes provinces argentines (chamamé, chacarera, etc.) dans les années 1970 est soutenue par les forces progressives opposées au régime dictatorial qui soutient un tango folkloriste, niais et figé comme émanation de l'identité nationale. Les labels des maisons de disques veulent de nouveaux orchestres, plus efficaces. Les grands orchestres disparaissent, les milongueros se marient et arrêtent de danser pour travailler et s'occuper de leur famille, les premiers musicalizadores apparaissent et sont moins chers. Le tango s'endort ? Quelques irréductibles des années 1960 et 1970, après la survivance du tango sous une forme "folklorique" entre la disparition des bals populaires et le renouveau des milongas dans les années 1990, il reste des résistants du tango pour hanter des lieux miteux et glauques, conservant vivante l'utopie de l'âge d'or, quand danser était l'autre nom de vivre.

(Voir Tangomania)

AGUJA

(aiguille) Ornement réalisé par le guideur pendant le tour, en pointant verticalement le pied.

ALTERACION

(altération) Changement de direction dans le cours d’une figure. Pivot autour d'un pied qui porte momentanément le poids mais qui n'est pas dans l'axe du centre de gravité. L'altération n'est possible que dans la dynamique d'un enchainement.

AMAGUE

(feinte, faire semblant) Geste qui consiste à frapper le sol avec la pointe du pied avant de démarrer un mouvement afin notamment, de marquer le temps et prendre la mesure.

APERTURA

Pas de côté. (Voir Côté, Al costado)

APILADO

(empilé) Style de position et de danse où le suiveur est appuyé sur le guideur avec un angle plus ou moins grand. (Voir Milonguero)

ARRANGEMENT

Les formations de tango du début du XXe siècle sont constituées de trois ou quatre musiciens qui jouent d'oreille (a la parilla). Chaque instrument joue une partition dont l'arrangement consiste à une introduction, des parties de contre-chants et un accommpagnement original de la composition d'origine. La guitarre fait des accords en rythme, la contrebasse marque les temps avec la base des accords, le bandonéon et la flûte jouent ensemble la mélodie à la naissance des premiers tangos, vers 1880.

Avec le succès du tango, les formations deviennent plus importantes : la flûte est remplacée par un ou deux violons, un second bandonéon. Les contre-chants et les figures rythmiques se diversifient, sont écrits et sont joués ensemble. Les violonistes, contrairement aux bandonéons ou aux guitaristes des débuts du tango, ont souvent appris le solfège et écrivent les premiers arrangements. Dans les grandes formations, les bandonéonistes vont tenir ce rôle car ils vont recevoir une formation académique. Ils sont les seuls à savoir vraiment écrire pour leur instrument.

Les membres de l'orchestre font les arrangements pour faire un album, pour un chanteur, pour un spectacle ou pour une émission de radio. Les stations radio ont des contrats avec des orchestres permanents. Les arrangeurs respectent le style de l'orchestre. Anibal TROILO n'est pas arrangeur mais contrôle tous les arrangements pour conserver l'identité de son orchestre. Astor PIAZZOLLA voit disparaître ses idées audacieuses disparaître sous la gomme autoritaire du chef qui a pour vocation de faire danser. Pascual MAMONE (1921-2012) arrange pour des orchestres aussi différents que ceux d'Osvaldo PUGLISE, Alfredo GOBBI, José BASSO, Enrique FRANCINI, Pedro LAURENZ ou Florindo SASSONE (1912-1982) suivant le style de chaque formation.

Beaucoup d'arrangeurs ne sont pas connus : Emilio BALCARCE compositeur, violoniste et bandonéoniste, Julian PLAZA, Osvaldo REQUENA (1931-2010), Argentino GALVAN (1913-1960), car les parties individuelles sont écrites par section, divisées entre plusieurs instruments, partagées entre les bandonéons, suivant les possibilités et les doigtés de leur instrument, pour obtenir un meilleur rendu. Artiste de l'ombre, l'arrangeur n'apparait ni sur les affiches ni sur la pochette du disque, son travail n'est pas protégé par le droit d'auteur, pourtant sans son rôle fondamental, l'orchestre ne serait rien.

ARRASTRE

(glissement, traînée ou traînage) Déplacement du pied libre du guidé par un mouvement de poussée du pied du guideur « de force » par une réelle pression. Il s’agit d’un effet qui consiste à anticiper l’attaque d’une syncope ou d’un marcato pour ensuite l’interrompre d’un coup. Equivalent de la Barrida. Le guideur exerce une réelle pression sur le pied du guidé, par exemple pour la faire croiser. Le mouvement n'a donc pas besoin d'être guidé (et est donc différent d'une barrida). Equivalent de la barrida.(Voir Barrida) Effet musical caractéristique du tango, qui consiste à anticiper une note par un glissando (portamento en langage musical) brutalement interrompu.

ARREPENTIDA

(repentir) Famille de figures qui permet de revenir en arrière, de changer de direction qui permet à un couple de danseurs d'éviter une collision ou un obstacle avec une autre couple présent sur la piste dans une milonga.

ASADO

C'est un barbecue argentin, composé de différents morceaux de boeuf : plat de côtes (tira de asado), bavette (vacio), cervelle, rognons et tripes, de saucisses (chorizo), de boudin noir (morcilla), voire de poulet si un convive ne mange pas de boeuf, grillés à petit feu sur les braises.

CRIOLLO

En Argentine, criollo signifie "ce qui est né ici". En 1872, un poème épique de Martin FIERRO est publié, décrivant la vie rurale autour d'un gaucho, valorisant "ce qui est né ici" et envahissant les pratiques portègnes, comme un retour aux valeurs traditionnelles : danses, musiques, carnavals...

L'industrialisation et l'immigration bouleversent à la fin du XIXe siècle la société. La moitié de la population active portègne est étrangère au début du XXe siècle.

Le tango s'appelle jusqu'au début du XXe siècle "tango criollo" appartenant à ce mouvement d'appropriation identitaire dans le ciment d'une société porteña aux origines multiples. Le tango fait écho à ce "sentimiento criollo".

HISTOIRE DU TANGO

Un programme musical et culturel original qui invite le spectateur à partager une heure et demie de spectacle vivant d'une grande diversité artistique, de la musique classique à la chanson, de l'électro au jazz, en passant par la danse contemporaine ou traditionnelle, avec un horizon commun : le tango. Mi-documentaire, mi-spectacle vivant, avec pour guide André MANOUKIAN accompagné d'artistes de divers horizons, ce projet autour du tango et d'Astor PIAZZOLLA sort des sentiers battus pour rendre hommage à cet immense compositeur et à travers lui, offrir une plongée inédite dans l'univers du tango.

Source : France TV - Musiques & Concerts - Diffusé le 05/04/23 à 21h12 - Durée : 1h27

LUNFARDO

Ce n'est pas une langue ni un dialecte car il ne possède pas de grammaire. Il se rapproche de l'argot français mais avec un usage plus ample, puisque certains lunfardismes ont leur équivalent en français dans le langage familier ou populaire. Avec son répertoire lexical de mots et d'expressions populaires de diverses origines, utilisés en alternance ou en opposition ouverte avec l'espagnol standard, il traverse toutes les couches de la société argentine.

Il apparaît vers 1870 dans les villes autour du Rio de la Plata avec l'arrivée de milliers d'immigrants européens qui apportent dans leurs bagages leurs langues vernaculaires. Le lunfardo émerge dans les classes pauvres et se nourrit d'italien, d'espagnol, de français, de portugais, de langues africaines, des vocables aborigènes amérindiens des Criollos dans les conventillo et faubourgs de Buenos Aires.

Le lunfardo n'est peut-être pas le jargon des délinquants et des voleurs ou des prisonniers ou même de la pègre, comme on l'a cru pendant longtemps.

Il s'enrichit par les langues, par les jeux de langages, les créations de sens, les nouvelles acceptions, l'amplification, les dérives de sens et les jargons de spécialistes.

Il est utilisé dans les paroles des chansons, la poésie, comme toute production culturelle originale et même interdit par la censure après le coup d'Etat de 1943. Le tango l'utilise depuis "Mi noche triste" et y revient avec la Guardia nueva, comme un retour aux sources en hommage à son origine populaire.

YEITE

C'est un mot qui signifie en lunfardo "affaire plus ou moins louche", "entente entre pairs pour réaliser une action douteuse, si ce n'est pas illicite".

Dans le monde du tango, c'est une "astuce, truc".

En musique ou en danse, tous les ressorts qui, transmis oralement , ne sont pas inscrits sur la partition ou formalisés dans les écoles de danse, mais permettent d'interpréter le tango.

(Voir Lunfardo)


Sources : Dictionnaire passionné du tango - Emmanuelle HONORIN, Gwen-Haël DENIGOT, Jean-Louis MINGALON - Seuil - 2015 - 9782021099683
Historia Del Baile. De La Milonga A La Disco- Sergio PUJOL - Gourmet Musical - 1999. reed. 2011 - 9789872561444



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